Oh laissez moi pleurer
Et bien voilà, après l’euphorie et la satisfaction d’avoir sorti un gros projet qui monopolisait mon esprit dernièrement, et un week end de repos, voilà que la pression retombe et que je suis toute triste. La faute à quelques photos d’un atelier qu’on vide sur instagram, un pot de confiture dans le frigo, un petit objet cassé…
Oh j’ai commencé à ruminer tout ça avec le printemps, ce printemps qui est le premier cette année où je n’ai pas pris mon téléphone pour appeler mon grand père et lui souhaiter son anniversaire. Ce petit coup de fil qui durait 5 minutes seulement parce qu’on n’est pas très téléphone dans la famille et qui m’avait toujours presque semblé inutile…
J’ai perdu mon grand père l’an dernier, et c’est la première fois de ma vie que je perdais un être cher. Peut être devrais-je me sentir chanceuse d’avoir attendu 34 ans pour que ça arrive ?
Il avait bien changé ces dernières années, agacé et un peu fatigué par la maladie, ce n’était plus le même. Mais il était toujours là, tel un roc, survivant chaque fois aux opérations les plus dangereuses que les médecins nous décrivaient inlassablement comme très risquées. Il était devenu invincible à mes yeux à traverser tout ça en restant debout quoi qu’il arrive.
Et puis, je l’ai presque toujours connu un peu malade. Quand j’étais petite il s’est beaucoup occupé de moi alors qu’il se remettait de son infarctus (lui et ma grand mère étaient mes nounous, j’y allais tous les jours quand ma mère travaillait). Il me lisait des histoires, il m’a appris à lire l’heure, et les couleurs (je ne compte plus le nombre de fois où j’ai rangé mes boîtes de crayons de couleur avec passion dans ma vie après ça).
C’était l’homme fort de la famille (je sais plus quel Dan de Judo, mais genre très haut), le menuisier qui savait fabriquer plein de choses dans son atelier, celui qui réparait les montres en tirant la langue de concentration (je lui ai piqué ça), celui qui savait recoller n’importe quel objet avec les dizaines de colles magiques de son placard. C’était aussi le spécialiste de la moussaka et de la confiture de groseilles blanches.
C’était aussi le chanteur de la famille qui sortait sa guitare à toute occasion. Avec ma soeur on faisait les petites connes à râler quand il fallait chanter à noël, comme si c’était la pire corvée de la terre. Il avait même enregistré son propre disque “Oh laissez moi pleurer” quand il était jeune, je me souviens l’avoir écouté plusieurs fois en l’imaginant dans un studio comme Elvis quand j’étais enfant.
Je peux encore entendre sa voix dans ma tête me chanter “une chanson douce” pour m’endormir, j’aime bien me la repasser là haut de temps en temps et me rendre compte que je ne l’ai pas oubliée. La petite biche est aux abois dans les bois se cache le loup, houhouhouhou…
Oh tout n’était pas rose, on était de générations trop différentes pour être d’accord sur tout un tas de sujets de société et c’était presque impossible parfois de se comprendre mais on s’aimait quand même.
Le plus dur c’est ces instants où l’esprit oublie, quand je casse une assiette et que j’ai envie de l’appeler pour lui demander comment la recoller ou que j’utilise ce vieux tournevis que j’ai piqué dans son atelier et que je me dis qu’il faudrait que je lui rende. Ou quand son fantôme plane un peu quelque part, que je croise sa guitare dans un coin d’une chambre chez ma grand mère, ou que je retrouve le dernier pot de confiture de groseille blanche de sa confection au fond de mon frigo.
J’ai fait la forte quand il est parti et j’ai assez peu pleuré pour lui et pourtant je reste inconsolable.
Je sais que je ne vous ai pas habitués à ce type d’articles, mais j’avais envie d’écrire tout ça ici quand même.
J’en ai les larmes aux yeux… Merci pour ces mots que tu partages avec nous. ?
Ouch les larmes sont montées sur le “et pourtant je reste inconsolable”… Très joli texte, très émouvant, c’est un bel hommage, qui nous parlé forcément. On n’est pas très famille chez moi non plus mais quand je vais chez ma grand-mère, ça me fait toujours bizarre de ne pas apercevoir cette silhouette au béret et gros bidon nous accueillir au portail en rigolant :). Le seul objet qu’il m’a donné quand j’étais petite, c’est une bobine de fil de pêche rouge, pour faire mes bracelets en perle, je l’ai toujours et j’y tiens ;). Merci pour cet article !
C’est un très bel article qui m’a profondément touchée et surtout un émouvant hommage à ton grand père.
<3
Je compatis, vraiment…
J’ai perdu ma grand-mère à l’automne dernier, juste avant les terribles attentats parisiens… Ces deux évènements sans lien ont marqué, à mes yeux, la véritable fin de l’enfance, en ce qui me concerne (Eh oui, même à 30 ans passés et maman de deux petits bouts, je me sentais toujours “enfant” au fond de moi… Plus maintenant, malheureusement…)
Très joli et touchant article… C’est tellement difficile de perdre un proche… Ca fait monter les larmes. J’ai très peu connu plusieurs de mes grands-parents, mais ton article me rappelle quelques réminiscences bien enfouies dans ma mémoire de petite enfance. Je vous souhaite beaucoup de courage, à toi et à ta famille.
Bon courage, dis toi qu’il a profité de sa vie et a eu le bonheur d’être Papy. J’ai 23 ans et j’ai perdu mon père puis ma soeur; je n’ai plus que ma mère. Alors profite, profite de tes proches.
C’est un magnifique hommage que tu écris pour ton grand-père… Je crois qu’en perdant un être cher nous restons toujours inconsolables, et c’est seulement la vie -qui continue à avancer- qui finit par effacer la douleur pour ne laisser plus que les beaux et simples souvenirs. Bien des pensées pour toi, Eléonore, le chagrin est propre à chacun, il n’y en a pas un “meilleur”, plus “raisonnable” ou “approprié” que l’autre.
Quel beau portrait de ce grand-pere tu as fais la
❤️❤️❤️?
13 ans après, je ne me suis jamais vraiment remise de sa mort…Encore en t’écrivant, j’en ai presque les larmes aux yeux. Je pensais qu’il ferait parti de ma vie pour toujours, comme il l’avait toujours été depuis que j’étais née, comme toi j’ai grandi chez mes grand-parents, mes nounous préférés 😉 et cette proximité est dure à effacer.. Mon plus grand regret est qu’il n’ai jamais connu mon futur mari..
Mais il m’a laissé de nombreux souvenirs, le goût des bonnes choses, l’amour de la cuisine et de mes proches.. Et je pense souvent en lui en espérant qu’il le sente où qu’il soit !
je t’embrasse
J’ai les larmes aux yeux, c’est si beau et si triste à la fois. J’ai perdu mon grand père le 31 décembre 2015 ton post me fait penser à lui à toutes ses choses que j’aimais et qui ne sont plus la ….
Merci, <3 !
En route pour une cremation dans la famille de Paul, et ayant été élevée par mes grands parents les larmes roulent sur mes joues dans la voiture et Paul a le regard vague à ta lecture. Merci pour ces mots qu’on ne posent pas souvent par pudeur
Je suis désolée pour toi, sincèrement. Perdre quelqu’un qu’on aime, c’est vraiment affreux…
Je m’y reconnais, positive mais plutôt sensible (et pleureuse !) lorsqu’il s’agit du passé et des petits choses par lesquelles nos chers disparus se rappellent à notre mémoire. Comme toi je me lance souvent dans de gros projets lorsqu’il y a une perte majeure dans ma vie. Mais une fois le projet mené à bien, je me retrouve (presque) au point de départ. Heureusement le temps apaise les souffrances et cristallise les bons souvenirs. Bon courage.
C’est un très bel hommage et ta pudeur le rend plus fort encore…? bisous
Merci pour tes mots même si en commentant je distingue à peine ce que je suis en train d’écrire à cause des larmes qui m’envahissent… Merci d’écrire ce que l’on ressent lorsque l’on père un être cher… Tu as eu la “chance” de profiter de tes grands parents pendant 34 c’est formidable.
Ton article me touche tout particulièrement car j’ai également perdu mon grand père il y a un mois et contrairement à toi j’ai énormément pleuré, j’ai été inconsolable pendant plusieurs jours… Et cela apaise malgré tout 🙁
Et à peine avais-je commencé mon deuil que mon second grand père, car oui j’avais, jusqu’à mes 29 ans, encore la chance d’avoir à mes côtés mes 4 grands parents, est gravement malade et ne fêtera peut-être pas ses 90 ans cette année…
Donc un grand merci pour tes mots et gardes tous ces souvenirs … ils font parmi de nous !
Beau. Il faut exprimer tout ça.
<3
Bonjour,
c’est la première fois que j’écris après des années de lecture de ce blog (pourquoi?).
J’ai perdu mon grand -père fin 2015, et il me manque beaucoup. Comme toi, il était l’homme fort de ma famille composée presque que de filles (le pauvre), comme toi il a survécu à des opérations incroyables. Il a eu 1000 vies, et aujourd’hui mon coeur est plein de beaux souvenirs que nous avons partagés. Toute la tribu s’étiole peu à peu depuis son départ, et même si nous étions souvent en désaccord, nous nous retrouvions toujours autour de petits plaisirs simples.
Une pensée pour toi et ton grand-père, et un câlin <3
Piu
un très bel hommage et une tendre réponse à ceux qui te disent que c’est dans l’ordre des choses de perdre ses grands parents …
Moi aussi j’ai souvent le réflexe de vouloir appeler ma grand-mère pour lui raconter une petite chose ou lui donner des nouvelles, même 18 mois après son départ. Perdre un lien fort comme cela, ça ne s’efface pas.
Bel hommage
c’est joli … je trouve que ça fait du bien d’extérioriser ces sentiments, ça les rend plus faciles du moins, moins difficiles à vivre. Courage pour ça, je t’embrasse …
C’est la première fois je crois que je te laisse un commentaire, mais voilà, je ne peux que partager ton chagrin : j’ai perdu mon propre grand-père il y a deux mois, il avait aussi joué le rôle de nounou quand j’étais petite, et maintenant… le vide, l’absence… Ton article me touche beaucoup et résonne en moi.
Oh. <3
Très touchant…
On est bien chez toi et voilà, c’est chez toi ,et tout est parfaitement cohérent. Ce billet ne détonne pas, il est différent mais il est à l’image de ce “chez toi” où tu nous accueilles et où on se sent bien (“émue”, ça peut être bien).
Cet article est magnifique. Mon papi est le dernier de mes grands-parents à être parti en 2013. Je suis orpheline de de mes papis et mamies et je suis très touchée par ton texte. La semaine prochaine mon fils va passer ces premières vacances chez mes parents, la vie continue, la roue tourne, chacun change de place pour créer de nouvelles histoires.
Quelle émotion ?
Courage à toi. Ces épreuves laissent de grands vides… Dès qu’on se met sur pause nos pensées retournent vers ces êtres chers. Parce que quoi qu’il se passe, on continue à les aimer, nos papis.
Amalia_Okia
https://amaliaokia.wordpress.com/
Et c’est à cause de ce genre de posts que ton blog est si different des autres, plus riche, plus humain.
Et c’est pour cela que je te lis depuis des années, sans jamais oser laisser de commentaire.
Ce soir j’ai envie de t’envoyer un gros câlin.
“Um abraço apertado”,
C.
Très bel article .. Tellement émouvant que ça colle des frissons et des larmes dans les yeux …
<3
Merci pour vos petits mots gentils 🙂
Je n’ai pas connu mes grands pères et mes grands mères n’étaient pas des modèle de maternité, alors comme grand mères, je te laisse deviner, alors même si cela ne te console pas je t’envie, tu as vécu une relation de tendresse, d’amour de transmission incroyable avec ton grand père et c’est tellement beau et inoubliable qu’il est normal que tu sois inconsolable et penser à lui, c’est lui donner un peu d’immortalité, c’est puissant . Ne te console pas, continue a penser à lui au fur et à mesure la tristesse se changera en douce tendresse et tu seras toujours heureuse en pensant à lui. Bisous ma belle
Je ne commente jamais ou alors je ne me souviens plus… Mais je crois que là c’est le plus beau texte que tu aies jamais écrit.
ça m’a rappelé mon papi que j’ai aussi perdu l’année dernière. Il était le dernier de mes grand-parents encore en vie.
C’est un très bel article… et malheureusement je pense que tôt ou tard on est tous confronté à cette situation… Il faut alros jouer avec les souvenirs heureux…
J’ai aussi perdu mon grand-pere en avril, en 2008, d’ailleurs demain c’est la date ou il est parti il y a 8ans. Pareil quand il est parti, j’ai peu pleure, j’ai meme fait un rire nerveux. Ce n’etait pas possible ! J’ai parfois encore l’impression que je vais le revoir la prochaine fois que j’irai en vacances en Pologne voir ma famille…
Tu as surement des bras dans lesquels tu peux te mitoufler, alors je t’envois des milliers de bouquets de jolies fleurs pour esperer voir un sourire
ah le deuil… on pourrait en écrire des posts sur ce sujet….
on oublie trop souvent que la vie c’est la mort aussi. Mais ton papi a eu une belle vie bien remplie ( j’ai pas dit facile hein se battre contre une maladie c’est jamais facile). Alors on se rappelle des bon moments et on voit que le temps apaisent les blessures. bon courage et bon pleurage sous la douche si ya besoin! ( perso ya rien de mieux qu’une longue douche chaude pour pleurer, et pleurer ça fait du bien )
Allez je termine par une note joyeuse, keukenhof est ouvert! Tu viens quand voir les tulipes ?
Merci pour lui, merci pour nous ma chérie.
C’est la chanson qui me trotte dans la tête tous les jours depuis le 22 mars.
Laissez-moi pleurer…
Je ne laisse pas svt de com mais comme je viens juste de perdre mon grand-père tes mots m’ont touchés ?
?
Merci de partager ça ❤️
Je ne savais pas que ton gd-père était parti l’année dernière … je comprends ce ke tu ressens …. moi c’est pépère Nenesse et surtout l’absence de mémère Maria qui m’est difficile … mais tu étais très jeune toi à cette époque ….. gros bisous.
<3
Je te comprends trop bien … Et en te lisant, les larmes me sont venues.
J’ai perdu ma mamie en 1985 (j’avais 5ans, elle 59), mon pépé en 2005 (j’avais 25ans), et mon papi en 2012 (j’avais 32ans, et j’habitais seule pour la 1ere fois …).
<3
je suis désolée pour toi et je comprends tout à fait. Le mien est parti il y a deux ans et comme je vis très loin je n’ai pas pu assister à l’enterrement si seulement. Je pense que si on la fibre artistique dans la famille c’est en partie grâce à lui.
MAis au delá de ce manque, il faut vivre avec et parfois se demander ce qu’il en penserait.
Moi j’ai retrouvé il y a quelques jours un paysage qu’il avait fait dans un vieux carnet à dessin. Je vais l’encadrer. Son absence à donner à ces détails une grande valeur.
Bisous
Il y a quelques heures, ce matin, j’ai reçu le coup de fil m’annonçant que mon Papi était décédé. Et là, dans une sorte de routine, trainant un peu sur les blogs que j’apprécie en attendant de prendre la route, voilà que je tombe sur ton article… Ô comme il raisonne aujourd’hui.
Quel bel article ! J’ai perdu mon premier papy à l’âge de 22 ans et je n’oublierai jamais tous ces beaux moments passés avec lui. Les matinées collées devant la télé avec mes cousines regardant les cassettes de dessins animés qu’il nous enregistré, les parties de petits chevaux ou de Trivial pursuit, les arrosages au jet d’eau dans le jardin les jours d’été, les spectacles au grenier, … Je comprend ta tristesse aujourd’hui. Mon papy aurait eu 84 ans dimanche, j’aurais aimé comme toi entendre sa voix à l’autre bout du fil.
Merci à tous pour vos gentils messages 😉
C’est un magnifique article, profond et émouvant. J’ai perdu mon grand père il y a deux ans après avoir passer beaucoup de temps avec lui pendant sa dernière année, moi aussi il m’avait appris à lire l’heure, et quand j’y pense sa me rend triste car il n’y a rien de pire que de perdre quelqu’un dans sa vie. Courage <3
Très bel hommage à cet homme qui m’a beaucoup apporté, une pensée pour toi JP aujourd’hui ?
Ton article a provoqué chez moi les mêmes émotions que lorsque j’entends la chanson de Rose “Ciao Bella”, un soupcon de nostalgie mêlé de doux souvenirs et surtout une vague d’amour pour mon papi, lui aussi disparu. Merci 🙂
Il est très beau ton article et il m’a serré le coeur, me faisant penser à mon papi à moi qui habite tout près et que pourtant je n’ai pas vu depuis si longtemps déjà, parce qu’il vieillit et qu’il change, qu’il s’agace vite au point que parfois il morde… Et pourtant c’est mon papi, celui qui râlait en me faisant d’énormes tartines parce que je lui mangeais tout son pain, et qui me faisait croire qu’un arbre avait poussé là où j’avais planté mon noyau d’abricot. Il n’y a pas d’âge pour être triste parce que son papi nous manque. Merci !
Après cet article j’ai eu envie de te prendre dans mes bras (c’est assez étrange je l’admet) non pas par pitié mais parce que je comprend tout à fait ce que tu ressens.
C’est un article super naturel et spontanée et si l’écrire t’as fais du bien alors c’est bien le principal.
Je te proposerais bien un pot de confiture avec les mures du jardin de mes grands parents mais je suis bien mauvaise en terme de confiture.
Je t’envoie des bonnes ondes et espère que ce petit passage à vide ne dureras pas longtemps, d’ou qu’il soit j’embrasse également ton grand père qui doit être bien fier de toi aujourd’hui.
Magnifique cet article, il a de quoi être fière de toi depuis le ciel!
Je passe souvent sur ton blog, mais je n’avais jamais laissé de commentaires jusqu’ici ( honte à moi).
Ton article m’a particulièrement touché car je suis exactement dans la même situation que toi.
On dit que le temps guérit toutes les blessures, mais il ne fait jamais passer le manque que l’on peut ressentir, quand quelqu’un n’est plus là.
Courage à toi :*
trop triste, j’en ai les larmes aux yeux à te lire. C’est dur les papis qui s’en vont. On espère qu’au royaume des papis, ils échangeront leurs “tips” bricolage, jardinage et tant d’autres. Bon courage.
Ton hommage est sincère et je pense que nous sommes nombreux à ressentir les mêmes émotions.
Émue..
Plusieurs années après, je me souviens aussi – et ces petits moments que tu décris sont toujours là.
Les cerisiers en fleur, c’est ma grand-maman; les rochers noirs Suchard c’est lui; une certaine musique, un certain tissu que je touche, un moment particulier qui surgit et une bouffée de manque et de chagrin s’invitent sans crier gare. Le plus gros regret : qu’ils n’aient pas vraiment connu mon amoureux, ils l’auraient adoré.
ça ne s’arrête pas, jamais, mais les angles durs de l’absence s’adoucissent un peu… et on parvient à accepter ces bouffées sans les fuir. C’est joli cette phrase “la présence invisible”.
C’est un très joli hommage à ton grand-père cet article, plein de souvenirs et d’amour.
J’ai perdu mon grand-père il y a 12 ans, et je me demande encore pourquoi il n’est plus là.
C’était aussi la première fois que je perdais un être cher, je sais le vide que ça laisse.
Je te souhaite de toujours garder au fond de toi les jolis souvenirs des moments passés avec lui <3
Très touchant…
❤️
Des bisous ! <3 C'est dur de devenir un adulte, grandir, et perdre les êtres qui nous sont chers… Il t'a laissé plein de beaux souvenirs 🙂 merci d'en avoir partagé quelques uns avec nous.
Oh ton article m’a fait pleurer avec toi.. J’ai 30 ans et déjà perdu quelques proches, mais je ne te dirai pas que t’as de la chance d’avoir atteint 34 ans pour connaître ça parce que c’est toujours trop tôt.. Et comme tu dis on en a jamais conscience, on oublie la mort. Ton précédent article donnait envie de vivre et celui-ci est si triste..
Tu as de la chance d’avoir vécu et gardé de beaux moments avec lui. Et c’est bien de les inscrire quelque part, ici. Ma pire peur est d’oublier leur visage, qui ils étaient..
Merci pour ta plume et ta sensibilité. Tu es définitivement une blogueuse à part.
C’est très joli. Et il continue à vivre avec toi et tes proches à travers tous ces petits rien du quotidien et ces souvenirs.
Un grand père comme ça, c’est un vrai cadeau pour la vie 🙂
Je ne commente pas souvent, mais là je voulais te dire merci pour ce bel article. C’est un texte très personnel sur ton grand-père, et pourtant je m’y suis totalement retrouvée. Ma grand-mère est partie il y a bientôt 4 ans, et encore maintenant il m’arrive de sortir mon téléphone pour l’appeler et lui raconter ma journée, avant de me rappeler que ce n’est pas possible, ou comment notre cerveau nous joue des drôles de tours !
Bel article, même si cela fait partie du cycle de la vie, nous ne sommes pas préparés à voir partir nos aînés.
Ça fait bientôt 3 ans que j’ai dit au revoir à ma grand-mère, qui était encore si dynamique à peine un an plus tôt, elle me revient à ma mémoire régulièrement, étant même vivante dans certains rêves …
Des bises 🙂
Ton article est touchant, sans pudeur très sincère ! Nos anciens laissent beaucoup de choses en nous, nous nourrissent au sens propre et figuré.
C’est difficile parfois de réaliser et d’être tristes sur le moment. Ca m’a fait pareil quand j’ai perdu ma tata y’a deux ans presque.
Elle était hypocondriaque, on voyait pas trop la différence avec le reste du temps où elle allait mal aussi et on a fini par la trouver chez elle, avec la vie qui s’était enfuie. Je crois que c’était tellement un choc que j’ai pas eu le temps d’être triste et j’ai essayé d’oublier ensuite, malgré les cauchemars et les crises d’angoisse (je te dis pas maintenant quand on répond pas à un sms au bout d’une demi journée j’imagine le pire systématquement…).
Et puis un jour, je vidais mon répertoire il y a peu, et j’ai vu “tata”. J’ai éclaté en sanglots et c’est là que j’ai réalisé qu’il n’y aurait plus sa voix au bout du fil, plus jamais. Qu’elle ne me dirait plus jamais ” je t’aime ma chérie” et que je ne sentirais plus l’odeur si étrange que prenait “la parisienne” sur sa peau.
Les détails pour lesquels une personne nous manque sont si personnels, je te souhaite bien du courage pour le laisser partir et poser un sparadrap sur ton petit bout de coeur qui manque.
Des bisous à toi. Et pour ma part je trouve que ta manière d’écrire ce genre d’articles est pleine d’émotion et de pudeur,. 🙂
J’ai gardé dans mon répertoire le numéro de téléphone de la chambre de ma grand-mère …
Quel beau témoignage ! Moi aussi j’ai perdu ma tante il y a 2 ans et je la vois encore en rêve. Je me reconnais tellement dans ce que tu écris.. ;'(
Supprimer ce numéro ce serait comme dire qu’elle est vraiment partie, alors Agathe, moi aussi je l’ai gardé. 🙂
Dodie, j’ai pris du recul, je pense qu’elle est bien mieux là haut, mais ça rend toujours un peu triste de savoir que la personne est partie et ne reviendra plus. C’est à partir de là qu’on vit seulement avec les beaux souvenirs. J’espère que vous vivez de belles aventures, une fois la nuit tombée :-*
Quel joli (et triste, j’ai le coin de l’œil humide) article sur ton grand-père. Moi j’ai perdu mon papy il y a bientôt 10 ans et je reste toujours inconsolable… J’ai grandi avec et c’est aussi lui qui m’a appris à faire du vélo et à lire l’heure… Je passai des heures dans son garage à le regarder fabriquer des bateaux à vapeur et des trains ! A chaque fois que j’entends une tourterelle je pense à lui… C’est pas facile c’est sûr et ces souvenirs sont précieux !! 10 ans après je pleure encore et ça fait du bien ! Bonne journée à toi ?
Comment dire… Tu es arrivée à me faire monter les larmes..
Rien de plus cher que la famille, et quand on est ado on s’en rend tellement pas compte.
Avec ma soeur aussi on ralait tout ce qu’on pouvait quand mon grand père nous parlait d’astronomie. Et des fois je me surprends à chercher les constellations dès que le ciel le permet… Et à avoir acheter l’astronomie pour les nuls ( il doit bien rire là où il est)
Ils laissent des bouts d’eux dans nos vies..
Je me retrouve dans ton article… Si beau, touchant et Ô combien vrai… J’ai perdu mon papa il y a un peu plus de 2 ans, c’était si rapide… 4 mois seulement…
Chacun de tes mots me rappelle chaque instant passé avec lui, chaque souvenir aussi petit soit-il…
La vie est pleine d’injustices, et de moments douloureux comme la perte d’un être cher… À chaque jour suffit sa peine. La mienne est dans son absence qui me ronge le coeur… Mais je souris, pour ces deux merveilles de 13 mois et qu’il m’a envoyé de là où il se trouve, comme pour me dire “Tu vois ma chérie, la vie peut aussi être magnifique…”.
Désolée je me suis étalée…
Merci pour ce superbe article. ?
Joli texte, très touchant!
Je te lis et je vis tes mots, j’ai perdu mon grand-père en septembre dernier et pour moi aussi, c’était le premier être cher à mon âme qui décidait de s’en aller après des années à vivre en sursis après une double opération du cœur. Ce fut un déchirement et depuis je ne suis plus tout à fait la même. La douleur a remplacé la nostalgie de ne plus voir son sourire ou de ne plus pouvoir le prendre dans mes bras.
Je t’envoie toutes mes belles ondes, car depuis nous avons agrandi la famille et je suis certaine que les personnes qui sont parties vivent en nous et nos nouveaux petits êtres…
Je suis vraiment désolée pour ton grand-père, mais en effet c’est une chance que de l’avoir côtoyé aussi longtemps et d’avoir autant de souvenirs de lui qui resteront avec toi. J’ai perdu ma dernière grand-mère il y a deux ans, et le mois dernier, j’étais en voyage et j’ai acheté une carte postale pour elle. Maintenant, chaque fois que je cuisine d’après ses recettes, c’est d’autant plus important qu’elle n’est plus là. Take care!
Oh que c’est dur de te lire jusqu’au bout… J’ai perdu mon papy en novembre 2013, enceinte de ma fille. Il ne l’aura jamais su. Il aurait été si fier de la voir. Mais la vie continue pour elle, pour lui.
Tes mots me troublent et font écho à mon histoire. En tout cas ils rendent terriblement hommage à ton grand-père. C’est triste et c’est beau à la fois.
Et comme disait Victor Hugo, “Le souvenir c’est la présence invisible”. Alors continuons de nous souvenir de ceux qu’on aime !
Je me permets de t’embrasser 😉
Ton article me fait douloureusement écho. J’ai perdu mon grand père au mois de juin l’année dernière alors que son opération pour le coeur devait être une broutille. On ne s’attendait pas du tout à ce que ma mère doive y aller pour lui faire ses adieux.
D’un coup comme ça, ma grand mère est devenue veuve. Elle est rentrée seule à la maison. Et je ne pensais pas la dernière fois ou je l’ai vu que ce serait la dernière fois…
L’absence est partout c’est terrible. Le manque aussi.
Bref, un bel article, bien écrit, qui met des mots sur mes maux ❤
je me retiens très fort de ne pas pleurer car je suis au travail. Mon grand-père a été également la première personne que j’ai perdue, c’est dur, car on ne réalise pas tout de suite qu’on ne passera plus de moments ensemble… bref ton article est super.
voilà un bien joli post qui va sûrement faire tendrement pleurer ta maman <3
perdre ses grands-parents, quand on est proches d'eux, oui, c'est une drôle d'étape dans nos coeurs…
pensées pour toi et ta famille en ces moments particuliers d'anniversaire.
Christelle : bien vu, j’ai tendrement pleuré. Je savais que si ma fille avait passé sous silence ici, la mort de son grand-père, cela sortirait un jour, dans l’amour et l’émotion. Nous vivons nos deuils à notre manière puisque moi, j’ai tout raconté, et la morale est qu’il nous faut nous garder de juger ou de nous indigner. Ce que je n’avais pas fait, car je connais mes filles 🙂
très bel article, et bon courage pour la suite !
Très beau texte.
C’est les larmes aux yeux que je prends mon clavier (je ne commente jamais alors que je viens tous les jours) parce que cet article raisonne fortement en moi.
Ma grand-mère adorée est partie brutalement (mais sans souffrance) cet hiver et il ne se passe pas une journée sans je pense à elle, son sourire, sa joie de vivre, sa générosité et sa manière de m’appeler “ma chérie” (pffffiou difficile d’écrire ce commentaire sans finir en fontaine).
Les souvenirs de certaines personnes sont gravés à jamais en nous-même et je chéris chaque jour d’avoir également eu 34 années pour cumuler ces souvenirs.
merci encore pour cet article
Alors oui, statistiquement tu as de la chance d’avoir eu 34 ans avant de perdre un être cher, mais te demander de t’en réjouir est un peu fort de café … (d’où je sors cette expression ??)
Pleure ce que tu as à pleurer, c’est ton droit le plus strict (et c’est une qui a perdu plein d’êtres chers bien trop tôt qui te le dit). Ils sont jolis tes mots.
Chaudoudoux !
Oui il est chouette cet article 🙂 Très touchant (ça me rappelle mon grand-père).
Fais-en plusss des comme ça 😉
Meme si ca me rend triste, ça fait du bien de lire ce post, je m’en vais appeler ma grand-mère : )
C’est dur de perdre un être cher. Surtout quand on est super proche de celui-ci. Mais vivre en repensant en tout ça doit être plus joyeux que triste, se rappeler de tous ces petites choses qu’ils nous ont appris est si agréable 🙂
Oh, moi ça me plait ce genre d’article là! Il est très touchant, c’est vraiment tout doux ce que tu as écris.
Je te donne pleins de courages et de bisous et quelques pots de confitures à là groseilles blanches!
Un des plus chouettes articles que tu as écrit <3
♥
Mais comme je te comprends. C’était en 1995 pour moi et je ressens la même chose aujourd’hui… je crois qu’avec le temps on s’habitue juste à cette douleur mais elle ne passe pas vraiment. Je te souhaite bon courage… passe une très belle journée
Ooohh Bichette ♡
Hug hug hug
bisous
Il est beau ton article, moi aussi ils me manquent, et c’est à la fois tellement triste et beau que jamais ça ne se referme. Des bisous, et bon printemps <3