Death proof
Je ne fais pas trop de critiques de films sur ce blog, pas parce que je ne vais pas au ciné, loin de là, mais comme je trouve en général que ce que je raconte d’un film n’a pas grand intérêt, je m’abstiens. Mais là, critique intéressante ou pas j’avais trop envie d’en parler : trop exhaltant, grisant et hyper excitant !
Je suis une fan à la base des films de Quentin Tarantino, et je viens de comprendre pourquoi en allant voir Death Proof : ce monsieur me fait adorer tout ce que je déteste. Les scènes de combat dans les films : pouaahhh ça m’ennuie à mourir, et Kill Bill m’a fait bondir sur mon siège, les poursuites en bagnoles : yeurk !! Pareil j’ai envie de passer tout en accéléré : dans Death Proof c’est la meilleure partie, je déteste le bruit au ciné, je suis une prychorigide du silence dans les salles obscures : samedi soir j’avais envie de me lever sur mon siège pour crier “whouuuuhouuuu”. J’adore qu’on me prouve que j’ai tort, surtout par une si belle démonstration de virtuosité. Avec comme toujours une B.O bientôt culte qui trotte déjà dans la tête de mon lecteur mp3.
Certains pourront reprocher à Tarantino sa mégalomanie quand il se fait des auto références, moi ça m’a fait marrer, ses délires vintage (faux mauvais montage, grain de pellicule écorné dans la première partie), font tout son charme au film et montrent son soucis du détail, trop de fixs sur les pieds de ses actrices, on lui pardonne tant le film dégage, tant les actrices sont classes et si bien mises en valeur. Car oui mesdames, sous ses airs de film macho : bagnoles qui grondent, lap dance, et mini short, ce sont les filles qui sont à l’honneur, sans complexes, avec cuisses charnues et petit bidon, grandes gueules, magnifiques (Rosario Dawson, superbe), combatives, délirantes et même fashion (il est question de vogue italie…).
Seule regret : j’aurai aimé me faire la vraie séance grindhouse, avec les fausses bandes annonces et le film de Rodriguez, pas de goûts ces américains…
Edit : ça y est, l’effet Tarantino, “Chick Habit” est désormais la musique de la pub Twingo, après le scénic et “twisted nerve”, que ferait Renaud sans lui ?.