Chloé
Voilà un petit moment que j’avais envie de vous parler un peu plus des gens qui m’entourent. On est tous plus ou moins influencés ou inspirés par notre entourage, nos potes, nos amis, leurs idées, leurs projets, leurs envies.
Personnellement, je pense que ce qui me donne le courage de toujours avancer dans mes projets ces 5 dernières années est très lié à cela. Je crois avoir inconsciemment écarté un peu tous ceux qui avaient une influence négative sur ma vie pour me concentrer sur des amis pleins de projets, d’encouragements, de bon conseils et de soutien en tout genre. Et Chloé en fait partie.
La première fois que je l’ai croisée c’était il y a 9 ans je crois (impossible d’en être sûre). C’était le tout début de mon blog, je traînais beaucoup dans les soirées Lafraise où j’avais rencontré plein de gens cools. L’un d’entre eux s’était fait cambrioler à noël et on avait organisé une collecte pour lui remonter un peu le moral. C’est Chloé qui devait l’amener au bar, c’est la première fois qu’on s’est vues.
Je crois que ce qui frappe la première fois qu’on la voit, bien avant de se dire que wow elle est suuuuper grande, c’est son immense sourire, un vrai sourire avec les yeux qui plissent et tout. Et puis, elle voit toujours le verre à moitié plein alors ce sourire est toujours présent.
Je ne sais plus comment, de fil en aiguille et en soirées on a fini par se voir assez souvent. Sans avoir jamais été hyper proches (j’ai un mal fou à être proche des gens j’ai une immense carapace pleine de pics), on s’est pas mal côtoyées ces 5 dernières années et j’ai suivi avec beaucoup d’admiration son parcours d’entrepreneur et c’est de ça dont je voulais vous parler aujourd’hui.
Chloé commençait à s’ennuyer dans son travail et elle a décidé de sauter dans le grand bain sans brassards en montant sa boîte, La Pièce : une escape room sur le thème d’Alice aux pays des merveilles (à tester, vraiment, l’ambiance est super chouette) dont je vous ai déjà un peu parlé ici avec des énigmes qu’on avait imaginées ensemble.
Je lui ai posé plein de questions pour qu’elle vous raconte ce parcours passionnant et semé d’embûches qu’elle a suivi comme une chef en contournant les obstacles avec philosophie. C’est super inspirant, si l’idée de vous lancer seul un jour vous taraude, vous y trouverez plein de super conseils et plein d’anecdotes de moments de loose parce qu’on passe tous par là pour y arriver, personne ne réussit du jour au lendemain comme ça !
Elle m’a répondu je la cite “de façon claire et concise pour pas trop soûler tes lecteurs”. Et je confirme, je n’ai rien eu à couper 😉
L’avant projet
– Quand as tu décidé que tu voulais travailler pour toi ?
L’ennui dans mon précédent boulot. Je sentais que j’avais un peu tout expérimenté à mon poste. J’attendais des réponses sur de potentiels projets qu’on devait me confier dans mon domaine et finalement ça ne s’est pas fait dans les temps. Je me suis alors dit qu’il était temps de passer à autre chose. Et vu que j’avais toujours un peu eu envie de monter une boite moi même, je me suis dit que c’était pile le bon moment.
– Est-ce que tu as cherché un projet qui te correspondrait pendant longtemps ?
Oui. Trop longtemps. J’avais la chance d’avoir le statut d’intermittente du spectacle. J’avais donc 8 mois de salaire garanti et donc 8 mois de temps libre pour trouver ma voie. J’ai planché sur pas mal de sujets de boites dont certaines assez farfelues avant de me décider pour l’escape room.
– Est-ce que ça a été une période difficile ou très intéressante ou les deux ?
Les deux.
Sur le papier, ça fait rêver tout le monde : 8 mois de vacances grassement payées.
Mais c’était une période assez horrible quand on n’a pas l’habitude de s’imposer des journées de travail. J’avais toujours été salariée, avec des comptes à rendre à mes supérieurs, des horaires de travail, un bureau, des collègues… Ce sont des conditions qui facilitent beaucoup le travail, en tout cas pour moi.
Quand je me suis retrouvée chez moi, avec la possibilité de travailler quand je le voulais, j’ai perdu tous mes moyens et j’ai commencé une longue période de glande et de culpabilisation. Le mélange de l’horreur. Je travaillais vaguement de chez moi, en pyjama. Je regardais des séries, je n’avais pas d’objectif. Au final, j’ai passé 8 mois à ne pas faire grand chose et à grossir parce que je boulottais toute la journée.
C’est aussi une période de solitude. On perd le contact quotidien avec les collègues, les amis, etc. La vie sociale est aussi plus dure puisque je n’avais rien à raconter sur mon quotidien.
Mais c’est une période nécessaire pour savoir exactement ce que l’on veut, pour explorer les différents choix qui s’offrent à nous. C’est de la liberté absolue et ça en devient terrorisant.
– Comment l’idée de la pièce est venue ? Et comment l’idée s’est imposée ?
Mon copain de l’époque m’avait fait découvrir les escape room en ligne. On jouait beaucoup tous les deux et à l’occasion d’un week-end à Londres, j’ai découvert que ce jeu existait en grandeur nature et je lui ai fait la surprise de réserver une session. J’en suis ressortie extrêmement enthousiaste et j’ai su immédiatement que c’était ce que je voulais lancer. Et surtout, j’ai su que c’était à ma portée.
La création du projet
– Quelles sont les difficultés que tu n’avais pas anticipé dans la création du projet ?
Je n’avais jamais fait ça. Donc chaque étape était potentiellement une épreuve. L’idée c’est de traiter chaque étape tranquillement. Et quand on est vraiment bloqué, ne pas hésiter à demander. Partout. A tout le monde. J’ai lancé une boite seule mais j’ai fait participer le monde entier à ce projet. Et il n’y a rien de vraiment insurmontable. J’ai eu du mal à trouver un local, il fallait juste de la patience. Idem pour les fonds, j’ai dû essuyer plusieurs refus avant de trouver une solution alternative.
En fait, à chaque problème, il faut essayer de comprendre pourquoi ça bloque. Est-ce que c’est quelque chose que je peux régler moi-même ? Si oui alors il faut se donner les moyens. Si non, il faut se tourner vers la bonne personne qui saura faire ce que je ne suis pas en mesure de faire.
Des anecdotes à nous raconter là dessus ?
J’avais contacté plusieurs banques pour prendre rendez-vous et leur expliquer mon projet. Une banque m’avait demandé de leur envoyer l’intégralité de mon dossier avant même de fixer un rendez-vous. Ce que j’avais fait. Le jour du rendez-vous, j’arrive dans le bureau du banquier qui était un mec d’une quarantaine d’années avec un T-shirt à message ultra beauf (c’est bête, je ne me souviens plus du message). Je m’assois, prête à lui vendre mon projet avec plein d’enthousiasme. Il me regarde et me dit en faisant la moue qu’il a lu le dossier mais que bon, il n’a rien compris parce que “c’est un truc pour les jeunes ça”. Je me suis levée en lui disant que ça ne servait à rien que je perde mon temps avec lui vu que clairement ça ne risquait pas d’être le bon interlocuteur pour moi 🙂 Ca lui a coupé la chique. Et je suis partie.
Avec les agents immobiliers c’était une tannée aussi, du fait que le principe des escape room, n’était pas encore connu en France. Donc quand j’expliquais mon projet, ils me regardaient tous un peu bizarrement. En plus, pour limiter un peu mon budget, je cherchais des locaux avec un sous-sol : c’est moins cher et ça se prête bien à ce genre de jeu. Donc une fois, alors que j’expliquais à un agent immobilier que je voulais installer une pièce fermée en sous-sol, il a cru que je voulais ouvrir une sorte de maison close ou un truc dans le genre. Et il m’avait dit ça avec un petit sourire entendu. Après ça, je n’avais pas vraiment envie de travailler avec lui…
Ce genre d’expérience ça apprend une chose : il faut croire à fond à son projet pour pouvoir le vendre à n’importe qui. J’ai mis 8 mois à trouver un local mais ces 8 mois m’ont permis d’améliorer mon pitch de manière assez dingue. Et quand on connait son projet sur le bout des doigts, qu’on sait répondre à toutes les objections et qu’on en parle de manière enthousiaste, ça passe tout seul. C’est pour ça qu’il ne faut pas hésiter à s’exercer sur n’importe quelle personne qui traine pour être confronté à toutes les réactions et questions possibles.
– Qu’est ce qui t’a aidé dans la création de ce projet : bons conseils ? Aide(s) ? Bonnes surprises ?
Ce qui m’a aidé ? J’ai pris des infos de partout. J’ai passé beaucoup de temps sur le site de l’APCE, j’ai campé à la chambre de commerce, j’ai pris des cafés avec tous les gens qui avaient déjà montés des boîtes, etc.
Le meilleur conseil que j’ai reçu était celui de Navo qui m’a dit : et au pire qu’est-ce qu’il peut se passer ? Parce que quand on y pense, rien de vraiment horrible ne peut arriver.
Autres bons conseils : avancer petit à petit. La plupart des tâches paraissent insurmontables, il faut du coup les découper en plein de petites tâches et faire ça petit à petit, tranquillement.
L’aide apportée ? Bah je l’ai puisée un peu chez tous les gens qui m’entouraient. Il ne faut jamais avoir peur de demander de l’aide, surtout dans les domaines où il y a des gens meilleurs que soi.
Les bonnes surprises : c’est chouette de voir avancer son projet donc y’a beaucoup de bonnes surprises. Dès que y’a un truc qui fonctionne, c’est un vrai plaisir.
La concrétisation du projet
– Les deux mêmes questions précédentes mais une fois le projet concrétisé 😉
C’est marrant parce que ça change un peu tout une fois que le projet est concret. Par ça je veux dire que quand j’ai ouvert au public, j’ai découvert plein de côtés négatifs mais je les ai toujours envisagés comme des choses qui faisaient partie du contrat donc ils ne m’ont jamais vraiment gênée.
Vu l’activité, j’ai dû apprendre le management avec mes 2 salariées. Et c’est super dur ça. Quand on pense à monter une boite, on ne pense pas à ce genre de détail (ni au fait de devoir nettoyer les toilettes du local). Et du coup j’ai dû gérer toutes les questions de CDD/CDI, les vacances des filles, leurs demandes sur les remboursement de pass Navigo, etc. J’ai aussi dû apprendre à savoir leur dire quand quelque chose n’allait pas. C’est une partie super intéressante du boulot mais c’est pas forcément inné.
– Qu’est ce que ça fait de travailler pour soi ?
C’est génial. Et angoissant. Parce que les sous que je gagne dépendent maintenant de mon activité et de moi seule. Il n’y a pas de sécurité. Si demain ma société ne fonctionne plus, il faut que je me débrouille.
Ca a changé pas mal de choses dans ma vie parce que maintenant je sais que je suis capable de monter une boite et de la faire tourner. Et que j’ai envie de me lancer dans plein d’autres projets peut-être plus ambitieux.
Ce que ça a aussi beaucoup changé c’est que je travaille 12h par jour, que j’ai longtemps bossé les week-ends et que ça fait 3 ans que je n’ai pas pris de vacances. C’est un des sacrifices à faire mais c’est quelque chose que j’avais accepté dès le début donc je ne m’autorise pas trop à me plaindre. Ca fait partie du job, point.
Par rapport à ma vie d’avant c’est que je travaille mille fois plus, je gagne beaucoup moins d’argent, j’ai une vie sociale un peu chaotique et je pense à ma boite à peu près tout le temps. Mais encore une fois, je connaissais les conditions et donc malgré tout ça, je suis vraiment très contente de ma vie aujourd’hui !
Les conseils de Chloé
– 3 conseils indispensables que tu donnerais à quelqu’un qui veut se lancer
1) ne pas avoir peur. Si c’est un truc que vous ressentez, un besoin de monter sa boite, alors go. Mais bien évidemment en préparant le projet. Monter une boite ça ne s’improvise pas.
2) ne jamais hésiter à demander de l’aide. A votre entourage, à des professionnels. Et si des gens ne veulent pas vous aider, alors demandez à d’autres. Ca n’est pas grave d’avouer ne pas savoir faire quelque chose.
3) être exigeant avec soi-même. Et du coup avec tous les gens avec lesquels vous allez potentiellement travailler. C’est votre projet, c’est vous qui savez où vous voulez le mener, il faut donc être sûrs de vous et de vos décisions. Et pour ça, il faut définir exactement ce que vous envisagez pour ce projet.
4) parce qu’il faut un 4e conseil. Ne pas hésiter à passer à autre chose si ça ne vous plait pas. Mais ça c’est un conseil qui marche pour tout. L’entreprenariat ne convient clairement pas à tout le monde. Et ça n’est pas grave ni honteux de dire : j’ai essayé, ça ne me convient pas, je passe à autre chose.
– Des pistes de documentations en ligne, des articles qui t’ont aidée aux différentes étapes de ton projet ?
L’APCE, le site mine d’or pour la création d’entreprise.
Et aller poser des questions aux gens dont vous appréciez les projets 🙂
La suite…
– Quels sont tes prochains projets ?
Développer la boite et travailler sur des projets annexes en rapport avec le jeu. J’aime bien l’idée de gagner ma vie en faisant jouer les gens.
Super article ! Chloé à l’air d’être une personne géniale ! Merci pour ces conseils précieux.
Merci pour l’article: je ne connaissais pas ces jeux, et du coup hop voilà, réservé pour ce week-end (pas Alice, pas encore… les 2 garçons ados ont préféré quelque chose de plus zombie…). Bravo à Chloé de s’être lancée en tout cas !
BonjourbbbbbbbhhhBonjour bonjour, j’adore venir ici mais ces rayures pour lire , c’est très très dur.
Super article!
Et tiens ça me donne une idée, pour un enterrement de vie de garçon à Londres, l’escape game serait super! Est ce que vous en avez un à me conseiller à Londres? Merci!!
C’est génial, c’est justement THE article que je voulais lire !!! Le truc dont j’ai besoin pile poile maintenant !! Tu es trop forte 🙂
J’espere que ça ne t’embête pas mais j’ai pris des notes ! Je suis en pleine réflexion de reconversion, enfin réflexion assez avancée, je suis entrain de concocter un “plan d’action” pour justement éviter de me retrouver seule et sans savoir quoi faire, après 6 ans en étant employé (j’ai mon idée de projet bien en tête, mais se retrouver seule, sans horaires de bureau et sans compte à rendre m’angoisse pas mal ! Et me font tout autant jubiler !). Je me prépare un emplois du temps, je réfléchi au coworking, j’en parle à TOUT le monde, ça donne des tas d’idées et soulève des questions auxquelles je n’avais pas pensé… Et je me répète en boucle, que je dois essayer et que j’ai le droit de me planter, mais qu’il faut absolument essayer ! Ca risque juste de marcher et de me rendre heureuse ! (au pire dans un an ou plus ou moins je retourne sur le marché du travail et alors ?)
Bref merci pour cet article, je le prends comme un signe pour me lancer ! 😉
Aude de http://www.unpeuplusloin.fr
Je rajouterais comme piste intéressante à explorer quand on monte sa boite : la couveuse d’entreprise qui te permet de travailler pendant un an sous leur numéro de siret avant de t’immatriculer. Ca te permet de tester ta boite et il ya a plein de formations super intéressante. Tu rencontres également plein de gens dans la même situation que toi, il y a une bonne communauté d’entraide. Chez pole emploi ils n’en parlent pas de ces couveuses c’est pour ça que je me permets.
Cet article est super intéressant. Je suis en plein dedans également depuis moins d’un an et je me retrouve dans chacun des paragraphes. J’espère avoir le même succès que Chloé.
Super article merci Eléonore !
Bon le “au pire qu’est ce qu’on risque” bein moi, pragmatiquement, j’ai envie de dire, bah d’avoir un prêt bancaire à rembourser si la boite plante, ou de se faire saisir ses biens mais peut être que je me fourvoie.
Moi-même je pense lancer ma boite dans les prochains mois mais c’est l’aspect financier qui me bloque un peu mais je n’ai pas encore assez creusé le dossier, c’est pas du tout mon point fort l’aspect “chiffre”.
Belle journée.
xoxo
elise
Ba je trouve que le “au pire qu’est ce que tu risque” c’est bien parce que ça te permet de lister noir sur blanc ce que tu risque, et du coup de savoir exactement comment tu peux t’en sortir ^^Plutôt que de fantasmer l’horreur de l’échec.
ce petit conseil tout simple me fait l’effet d’une bombe (bébé). Oui effectivement, en amont, lister les risques “réels” mais aussi leurs solutions…c’est peut être tout bête, mais je n’avais jamais envisagé les choses sous cet angle alors que j’anticipe toujours le pire pour mes projets…MERCI
Oui oui mon projet manque encore pour l’instant complètement de concrétitude du coup l’ampleur de la tâche à un peu tendance à me paralyser…Mais un pas après l’autre, ça devrait le faire ! Qui ne risque rien n’a rien ☆
Great thoughts you put on the floor, ideas come differently and its only depend on us how we use them and work on any project. thanks
Merci pour cet article! c’est une très bonne idée et me concernant, il tombe à point nommé! sans aller jusqu’à monter ma boite, je suis justement en pleine réflexion sur une reconversion professionnelle ou à minima un changement radicale de poste et secteur et je me retrouve totalement dans les questionnements et perte de repère rencontrées par Chloé au début. Ca me rassure, et ça me fait du bien, ça me booste!! Donc merci à vous deux pour ça ! 😉
Ca donne envie de tester 🙂
Je suis vraiment heureuse de lire cet article ! Dans ma courte réponse à ton questionnaire, je demandais justement ce genre de choses : montrer des gens différents / parler des gens différents. Indéniablement, Chloé est différente. Elle sort du moule et cela fait du bien de voir des gens comme cela. C’est inspirant. Vraiment. P.S: au fait, ma réponse au questionnaire était en total franglish, style Jean-Claude Van damme … et maintenant que j`y pense je devais avoir l’air d’une folle à cause de cela. C’est parce-que j’ai écrit ma réponse au milieu d’une journée très chargée et que je n’avais pas le temps de chercher une solution à l’absence de ponctuation de mon clavier. Aussi, après quelques années de vie à l’étranger, on ne sait plus parler (en anglais ou en francais d’ailleurs), c’est bien connu 😉 Et du coup, on comprend mieux Jean-Claude
rhoo cet article me parle très très fort 🙂
je suis en plein dans une drôle de phase où j’ai envie de changer, bouger, bosser pour moi, comme je l’entends – alors que j’ai décroché il y a à peine trois mois “le poste parfait”… et maintenant que j’y suis, j’ai l’impression d’être enfermée, c’est très étrange comme sensation…
bref, je me suis beaucoup retrouvée dans les paroles de Chloé et je suis 100% d’accord avec elle sur plein de points:
“Il ne faut jamais avoir peur de demander de l’aide, surtout dans les domaines où il y a des gens meilleurs que soi.” cette phrase est parfaite! testé et approuvé 1000 fois, en plus la plupart des gens sont ravis de pouvoir apporter leur aide!
Et aussi: au pire, on a rien a perdre – ça peu paraître un peu naïf comme ça, le fait de se dire “on n’a qu’une vie”, ça peut très vite être interprété comme le fait de fuir ses responsabilités aussi, mais en fait c’est super courageux et entreprenant comme façon de penser, ça veut dire aller de l’avant, continuer, chercher, ne pas se contenter bêtement de ce que l’on a, juste parce que c’est confortable…
donc, merci beaucoup pour ce chouette article et de nous faire découvrir un super fille 🙂
J’adoooore et ne connaissais pas ce concept de jeu, ça a l’air top!! Ca donne envie de suater le pas et se lancer dans un projet (oui mais quoi ? that is the question)!
très intéressant ce témoignage ! Le conseil de, justement, “ne pas hésiter à demander à ceux qui savent” est utilisable partout, même sans projet de boite ! 🙂
très bon article 🙂 ce témoignage me redonne du courage et me re-booste!
Merci beaucoup pour ce témoignage très inspirant !
J’ai actuellement un projet avec une amie, une forte motivation mais quand on en est au concept, la marche à suivre pour la concrétisation parait vertigineuse ! Surtout quand on a déjà un job à plein temps, un enfant et un blog !
Mais sa philosophie me booste et m’inspire 🙂
Belle inspiration!
Que de la réussite à Chloé!
J’ai adoré lire cet article que j’ai trouvé passionnant et inspirant : merci Elodie ! Je souhaite une très longue vie à cette serie d’articles que tu inaugures 🙂 C’est exactement ce que je cherche sur internet actuellement. Rencontrer à travers l’écran le parcours de gens inspirants 🙂
À bientôt !
Super article, que je vais garder très précieusement 🙂
Dès que je vais à Paris je test sa m’a l’air génial comme concept !
Super article, comme d’hab’ 🙂
Et bravo Chloé!
“et au pire qu’est-ce qu’il peut se passer ?” Voilà la clef!
Moi aussi je me suis posée pas mal de questions. Travailler chez soi, c’est beaucoup de règles, d’horaires à respecter, sinon on ne fout plus rien.
Et arrive un moment où ton projet peut marcher, il suffit de faire juste une chose pour ça soit le cas. Vient la question “est ce que je le fais ou pas ?”. Passer à l’acte de la réussite, ça fait peur. “Et au pire, qu’est-ce qu’il peut se passer ?” Le succès. Alors foncez!
Je ne connaissais pas du tout ce concept et j’ai très envie d’essayer
Et merci pour les conseil 🙂
Super article !! Vivement les suivants… J’ai moi même crée un blog et un e-shop dédié aux créateurs corses branchés/chics il y a 5 mois et c’est vraiment le saut dans le vide, la solitude du travail à la maison, les doutes, etc. Mais Chloé a raison, chaque réussite est une joie immense 😉
Merci pour ce joli portrait, ça fait du bien !!! Et je pense appliqué quelques-uns de ces conseils 😉
Des bisous
chouette idée pour des chouettes gens.